jeudi 22 novembre 2012

Thérèse Desqueyroux

Jeune passionnée de littérature, j'avais je m'en souviens, adoré Thérèse Desqueyroux. Aujourd'hui, à la veille d'aller le voir en projection de presse, je n'ai plus aucun souvenir de ce qui m'avait tant attachée à cette oeuvre de François Mauriac.

On connait le synopsis. Dans les Landes, au début du 20e siècle, on arrange les mariages de façon à réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Desqueyroux. Mais le nom et la bourgeoisie n'y change rien, Thérèse a dans la tête des drôles d'idées. Avant-gardistes peut-être. Mais artistiquement folles, c'est sûr. Aussi, quand elle verse un peu trop d'arsenic dans le verre de son nouveau mari - avec lequel elle s'ennuie avec fermeté -personne ne peut être certaine, et elle moi que personne qu'elle veut le tuer.

La performance d'acteurs d'Audrey Tautou et de Gilles Lellouche nous plonge sans problème dans l'univers de l'époque, au point que ce dernier film de Claude Miller semble avoir été tourné dans les années 1950. C'est étrange.

Il n'en demeure pas moins que le sourire discret de Thérèse à la fin du film vaut tous les discours sur la liberté des femmes…

C'est cela que j'avais tellement aimé dans le livre. Je m'en souviens !

Judith Lossmann 

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