samedi 4 janvier 2014

Philomena, le nouveau film de Stephen Frears - À partir du 8 janvier 2014

Philomènal Judith Dench… Avec son air naïf, son inculture et ses douces marottes, Judith Dench nous entraine dans le sillage d’une mère en recherche de son enfant plus de 50 ans !

Philomena, le dernier film de Stephen Frears - © La Vie Est Belle Voyages.
Inspiré d’une histoire vraie, comme seule sait les fabriquer l’Irlande quand il s’agit de religion, le dernier film de Stephen Frears est une montagne d’émotions. En 1952, Philomena Lee, adolescente fait la connaissance d’un jeune tombeur. Elle en tombe amoureuse… on connait la suite. En 1953, dans une Irlande à près de 100% de catholiques pratiquants (rappelons que le droit de divorcer date de 24 novembre 1995 et que l’avortement pour toutes n’existe pas),pas question de se promener avec un gros ventre et sans mari. Philomena est envoyée au couvent de Roscrea où elle accouche d’un garçon. En compensation des soins prodigués, les soeurs (bonnes ?) exigent quatre ans de travail. À l’âge de trois ans, son fils, Anthony lui ait arraché. L’enfant part pour une destination inconnue.
Cinquante ans plus tard, elle a conservé secret son chagrin. Ayant épuisé tous les recours, elle finit par avouer à sa fille qu’elle a un frère quelque part. Avec l’aide de Martin Sixmith, un journaliste désabusé, un rien cynique, Philomena part sur les traces de son fils, devenu semble-t-il citoyen américain.
Que sait ce fils de sa mère ? Comment vit-il cette double nationalité ? Qu’est-il devenu ? Qui est-il ?

Le film répond à toutes les questions mais en laisse quelques-unes en suspend comme par exemple qu’est-ce qui a motivé les (bonnes) soeurs à agir comme elles l’ont fait ? Où est la présence de Dieu dans tout cela ? Comment continuer à croire ?


Croit qu’il en soit, Judi Dench campe à merveille cette femme simple, bourrée de bon sens, catholique convaincue esclave une vie entière de sa « faute ». Un merveilleux film où le rire s’appuie sur les larmes et inversement.

Judith Lossmann

Dans toutes les bonnes salles le 8 janvier 2014


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