Rien n’a jamais ressemblé à ce film ! Il est sublime, unique, inoubliable, incontournable, magnifique, émouvant, grandiose. C'est un hymne à notre petite planète, notre toute petite maison dans l’espace !
« Un jour sur Terre » est sans doute le plus ambitieux documentaire jamais produit. La Terre, sa faune, sa flore valent bien cela.
La volonté des réalisateurs consistait à nous faire découvrir les merveilleux paysages et les millions de vies qui font de la Terre un paradis. Pari réussi.
Du Big-Bang original, notre chanceuse planète a hérité d’une particularité unique dans l’espace. Elle s’est stabilisée sur un axe de 23,5°. Penchée juste comme il faut pour qu’avec l’aide du Soleil, la vie, les vies, se développent comme nulle part ailleurs dans l’immensité. Il était donc logique que ce voyage sur Terre suive la course du soleil.
Le voyage commence à 1200 kilomètres au sud du Pôle Nord. Une ourse blanche cherche de la glace suffisamment solide pour pouvoir chasser et nourrir ses petits ! Puis le voyage continue et l’on voit circuler, abasourdi par autant de beauté, un troupeau de trois millions de caribous suivis de près par des hordes de loups.
À 2.000 kilomètres au sud du pôle Nord, c’est la taïga, avec les premières forêts de conifères (les seuls à tenir le coup sous ce climat) qui représentent 1/3 de tous les arbres de la Terre, lesquels au printemps, permettent l’accroissement de la quantité d’oxygène sur Terre. Merci.
Puis encore plus au sud, voilà les forêt de feuillus et la prolifération de vie qu’elles abritent. Ah ! l’inoubliable scène des canetons qui, pour apprendre à voler, sautent de plusieurs mètres de haut !
Puis voilà l’équateur. Quand de glaciale à douce, la température devient aride, insupportable, nous croisons deux autres mères qui luttent pour sauver la vie de leurs enfants. Sur Terre, une éléphante et son bébé dans le désert du Kalahari. Dans l’océan : une baleine à bosse et son baleineau qui sans manger, migrent de l’équateur à l’Antarctique. Avec eux, nous redescendons vers des températures froides et retrouvons les cousins des ours blancs du Nord. Ici aussi, ils connaissent le même destin.
5 ans de tournage. Une volonté d’acier et des coups de chance fabuleux. Des moyens phénoménaux mis à la disposition de l’image comme ce satellite géostationnaire, grâce auquel on voit le désert du Kalahari, archi sec devenir eau et vert pour le plus grand bonheur des animaux de la savane. Les réalisateurs ont choisi de ne montrer aucune image violente. Quelques scènes de chasse, bien naturelles mais pas une goutte de sang.
Tout la rudesse et la fragilité de la vie sont évoquées et cela inscrit en nous un message subliminal : si nous sommes frères des hommes par similitude, nous sommes aussi frères des animaux et frères des arbres et des fleurs. Nous sommes une part de cette planète. Nous avons tous quelque chose à faire, à exiger de nos gouvernements et de nous-même pour préserver notre si magnifique et si fragile planète.
Je ne vous dirai rien de plus. Que vivent pour toujours cette faune et cette flore qui illuminent notre vie sans que jamais nous ne pensions à les en remercier.
Allez voir « Un jour sur Terre ». Parents, emmenez vos enfants. Enfants, emmenez vos parents.
UK/Canada (1h38) de Alastair Fothergill et Mark Linfield. Narratrice : Anggun
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